Quand on aime la photographie, on aime l’observation. C’est du moins l’avis d’Henry Morgan, qui pratique avec un égal bonheur l’une et l’autre. En témoigne la présence immuable dans sa serviette d’un Leica M et d’une paire de jumelles Noctivid.

Pour chasser, randonner ou pratiquer l’ornithologie, l’usage d’une paire de jumelles semble évident. Il existe pourtant d’autres situations où leur emploi permet de découvrir une réalité qui échappe à l’oeil nu. Appelé à voyager pour raison professionnelle, Henry Morgan se plaît à les utiliser également en milieu urbain. Ce Genevois n’est pourtant ni espion, ni agent secret. Il utilise volontiers ses Leica Noctivid 8×42 pour prendre le pouls d’une ville qui lui est étrangère. « Je me retrouve immédiatement en intimité avec ce qui m’entoure. Depuis une chambre d’hôtel par exemple, je peux m’immerger grâce aux jumelles dans une réalité qui, sans elles, me resterait totalement inaccessible. »

On imagine volontiers, à la nuit tombante, lorsque s’illumine l’environnement urbain, un spectacle saisissant apparaître peu à peu. Un moment privilégié où l’observation laisse place à la contemplation, à la rêverie. « En Asie particulièrement, la luminosité diminue tôt. Cela permet d’empoigner ses jumelles et d’assister à un véritable film. Je n’ai du reste pas souvenir d’avoir allumé une seule fois la télévision dans une chambre d’hôtel! »

Pour Henry Morgan cependant, pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour sortir ses jumelles, ni d’attendre une météo radieuse. L’arrivée d’un front nuageux, un événement météorologique souvent spectaculaire à observer, constitue une occasion à ne pas manquer!

Qui chasse deux lièvres n’en prend pas un, dit le proverbe. Faut-il donc choisir entre la pratique de la photographie et l’observation aux jumelles? Aux yeux d’Henry Morgan, ces activités ne s’avèrent pas exclusives, mais bien plutôt parfaitement complémentaires, avec leurs similitudes et leurs différences. « Le moment de l’appareil photo n’est pas celui des jumelles: j’utilise très souvent celles-ci lorsque la luminosité ambiante ne me permets plus de photographier. »

Les Leica Ultravid 8×42 acquises récemment, avec leurs lentilles contenant du fluor pour un rendu des couleurs et un contraste optimaux, lui permettent ainsi de prolonger l’observation de ses sujets de prédilection sous un angle nouveau. Une pratique qu’il encourage d’ailleurs volontiers en prêtant son matériel à des amis pour leur permettre de découvrir plus en détail, en voyage, les régions traversées. « J’ai proposé récemment mes Leica Noctivid à un ami partant effectuer en Antarctique un périple en bateau. Il est revenu enchanté d’avoir pu s’immerger aussi profondément dans ces paysages somptueux! »

Si la conception et la fabrication de jumelles requièrent des compétences techniques très pointues, leur usage est à la portée de tous. Pour Henry Morgan, il s’agit d’ailleurs d’une excellente idée de cadeau, tant originale que durable. Et pour ce fervent utilisateur du Leica M10, du Monochrom et du Q2 notamment, la marque de Wetzlar constitue une évidence. « Une fois le virus Leica contracté, on devient très exigeant. C’est une maladie incurable, mais jamais je ne ferai appel à un médecin pour en guérir! »