Pour sublimer un cadre préservé et authentique, pas besoin d’artifice: un boîtier et un objectif suffisent. Bertrand Carlier le démontre avec brio, lui qui ne s’encombre jamais de matériel superflu. Immersion dans une contrée féerique grâce à un M et un 35 mm.

Vaste vallée, gorges étroites, luxuriantes fougères, pan de montagne minéral à l’allure rude, bâtisses à l’architecture typique, richement décorées. La Basse-Engadine alterne les plaisirs, l’oeil se régale. « J’avais déjà traversé la région en hiver, en skis de randonnée, et l’idée d’y retourner me tentait. La situation sanitaire ne permettant pas, l’été dernier, de voyager à l’étranger dans de bonnes conditions, j’ai saisi l’opportunité de revenir sur mes traces », glisse Bertrand Carlier.

Passionné de grands espaces et de nature préservée, le photographe genevois embarque pour son périple grison son Leica M 10-P équipé d’une seule optique, le Summilux-M 35mm/1.4 ASPH. « Pour moi, c’est une combinaison idéale qui me rappelle avec bonheur l’usage de mon M6. Un encombrement minimum sans concession aucune en terme de qualité, une robustesse éprouvée et une polyvalence extraordinaire: un sans faute! »

Les paysages grandioses, le bois patiemment patiné par le temps, le soleil et les intempéries, l’élégance sobre de bâtiments construits pour traverser les âges; la région ne manque pas d’atouts. Bertrand Carlier s’en délecte, d’autant que l’usage du télémètre n’a plus aucun secret pour lui. Mise au point rapide et efficace, le plaisir en plus. «  Cadrer avec ce système de visée unique procure un sentiment vraiment spécial, très agréable. De plus, avec une vision plus large de la scène que le strict cadre de la photo, il éduque l’oeil: on perçoit les choses de manière différente. »

Si Bertrand Carlier affectionne les vastes horizons qu’offrent les Grisons, il apprécie également la flore qui s’y développe malgré la rudesse du climat. Il se plaît à jouer avec elle, composant des images aux multiples plans. Un jeu auquel se prête volontiers le Summilux-M 35mm/1.4 ASPH, au bénéfice d’une très grande ouverture. « Avec une profondeur de champ particulièrement faible, il permet de mettre en valeur avec élégance les somptueux détails que nous offre la nature. De plus, la qualité de son bokeh est exceptionnelle.»

Maîtriser les conditions de luminosité inhérentes au monde alpin – changeantes et parfois difficiles, avec des contrastes marqués – requiert une grande habileté. Le Leica M 10-P, doté d’un capteur à la dynamique importante, permet au photographe d’affronter avec sérénité les situations les plus critiques: « Conserver des détails dans les hautes comme dans les basses lumières, même en présence d’écarts de luminosité importants, c’est primordial pour la qualité des images. »

Nous ne contredirons pas Bertrand Carlier, tant ses images donnent envie de prendre le large, de gagner un peu d’altitude et de rejoindre la Basse-Engadine, région à la beauté aussi sauvage qu’époustouflante.

Biographie

Passionné de photographie depuis toujours, Bertrand Carlier a mené une carrière professionnelle de trente ans dans le monde bancaire avant de décider – il y a quatre ans déjà – de se consacrer pleinement à son amour de l’image. Il conjugue désormais prises de vues, expositions personnelles et mandats de conseil en image auprès d’entreprises, tout en poursuivant des travaux documentaires sur des thèmes de société.