Soutenez les Leica Birders without Borders lors de la Swiss Bird Race le 4 septembre 2021. Les Leica Birders without Borders sont à la recherche de sponsors prêts à leur verser une somme libre pour chaque espèce observée, selon le principe de la course sponsorisée.Les dons collectés bénéficieront à «l’oiseau de l’année», la chevêche d’Athéna.

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2020 a été une année de tous les records pour la Swiss Bird Race, une course annuelle. Jamais la compétition n’avait compté autant d’équipes, mais surtout, jamais autant d’équipes n’avaient observé autant d’espèces d’oiseaux. Selon Mathias Ritschard, ornithologue et participant de longue date à la Bird Race, l’explication est simple: «Nous avons pu observer de nombreuses espèces de limicoles. C’était extraordinaire!» Grâce au matériel Leica, Mathias Ritschard et son équipe «Leica Birders without Borders» ont une nouvelle fois remporté la fameuse compétition de photographie ornithologique.

Deux éléments ont joué un rôle décisif dans cette victoire. Tout d’abord, la décision judicieuse de quitter le Grand Marais du Seeland à midi pour se rendre à Yverdon. En effet, des organisations locales y avaient temporairement inondé des terres agricoles pour offrir un lieu de repos aux oiseaux migrateurs, et de nombreux échassiers, que l’on appelle les limicoles, étaient présents sur la zone. Et ensuite, le choix de prendre le train l’après-midi pour se rendre à Sainte-Croix, dans le Jura. «Quelques équipes nous ont suivis jusqu’à Yverdon, mais dans le Jura, nous étions totalement seuls», se souvient Mathias Ritschard. Ce sont les quatre espèces d’oiseaux supplémentaires découvertes à Sainte-Croix qui ont fait la différence et leur ont assuré la victoire.

Leica, sponsor des «Birders without Borders»

«Nous ne sommes pas là uniquement pour gagner la Bird Race, assure Mathias. Cela dit, on se prend au jeu, c’est indéniable, et on a envie de découvrir le plus d’espèces possible. Et puis, c’est pour une bonne cause. La récompense, une somme d’argent dans notre cas largement financée par notre sponsor Leica, est reversée aux projets de BirdLife Suisse.» Equipé de jumelles Leica Noctivid et d’une longue-vue Leica APO-Televid 65, Mathias Ritschard a retrouvé ses coéquipiers la veille de la compétition pour partir en reconnaissance dans le Seeland bernois. Une initiative qui leur a donné un léger avantage le jour de la Bird Race: «Nous sommes passionnés par l’observation des oiseaux. Donc nous nous préparons à la compétition, certes, mais c’est avant tout un plaisir. L’équipement joue bien sûr un rôle central car nous utilisons tous des produits Leica. Pour moi, il n’y a pas mieux sur le marché. Observer un oiseau avec une paire de Noctivid, c’est une expérience extraordinaire. On peut voir l’animal de plus près, bénéficier d’un excellent champ de vision, c’est une sensation incomparable.»

A Yverdon, les «Leica Birders without Borders» ont finalement découvert seize espèces d’échassiers différents. Une telle densité dans un si petit espace, c’est très rare, surtout en Suisse. «Nous avons notamment pu observer plusieurs espèces de pluviers et de bécasseaux, ainsi que divers chevaliers. Les limicoles sont des oiseaux très particuliers, souvent difficiles à distinguer pour les débutants, car peu répandus. Seul le chevalier guignette est facile à observer dans le Seeland.» Mais les Birders ne sont pas les seuls à avoir aperçu ces limicoles à Yverdon. De nombreuses autres équipes étaient aussi sur le coup, que ce soit de leur propre initiative ou par mimétisme avec l’équipe favorite. «Ça n’a finalement aucune importance. Ce qui est super, c’est que ce concours a permis d’établir un nouveau record d’observations ornithologiques et de dons. Et ce, par plusieurs équipes.»

Des oiseaux menacés

Les organisateurs ont également battu un nouveau record en nombre d’équipes participantes. Pour Mathias Ritschard, ce n’est pas un hasard: «On observe un véritable boom. De manière générale, les gens sortent plus dans en pleine nature. J’ai remarqué que, surtout dans les régions où il y a beaucoup d’oiseaux, les personnes semblent davantage s’y intéresser qu’avant. Le phénomène est certainement lié, au moins en partie, à l’essor de la photographie numérique.» L’organisation BirdLife, qui communique davantage et se présente de manière plus professionnelle, y est aussi pour quelque chose. «Je pense que, de manière générale, les gens souhaitent passer davantage de temps en pleine nature. C’est une évolution très positive.»

Reste à espérer que ce regain d’attention profite à la nature, et notamment à l’avifaune, car dans les zones agricoles, les oiseaux n’ont pas la vie facile. La pression sur leur environnement naturel ne cesse d’augmenter. Plus on emploie de pesticides, moins il y a d’insectes, et les répercussions sur les populations d’oiseaux sont inévitables. Une triste tendance, que Mathias Ritschard observe également. «Nous constatons un déclin des populations d’oiseaux dans les zones agricoles, et la tendance semble irréversible. Nous devons revoir nos schémas de pensée et nos modes de production. C’est pourquoi l’organisation BirdLife Suisse est active à différents niveaux pour promouvoir le changement. Il faut toutefois préciser que dans les forêts suisses, de nombreux oiseaux se portent aussi à merveille. Les méthodes d’exploitation y sont plus durables, et de plus en plus de zones deviennent des réserves forestières.»

Les Leica Noctivid, un atout majeur

Mathias Ritschard, qui a grandi dans le Seeland, ne vient plus aussi souvent observer les oiseaux dans sa région d’enfance. Il vit désormais à Zurich et travaille en tant qu’ornithologue dans un bureau spécialisé dans l’écologie. Pour son dernier voyage, il est parti en Colombie; sa femme, également ornithologue, en est originaire. Le couple avait bien sûr emporté tout l’équipement Leica nécessaire pour observer les oiseaux exotiques sur place. «La Colombie est le pays qui présente la plus grande diversité d’oiseaux du monde, notamment dans les forêts tropicales. C’est un univers véritablement fascinant.» Ce qui a surpris Mathias Ritschard, ce sont les anciens appareils que les locaux utilisent pour observer les oiseaux. «Pour être honnête, ce sont les jumelles qui m’ont conduit à l’ornithologie. Je me sens aujourd’hui privilégié de pouvoir travailler avec des Leica Noctivid. Sur le terrain, en Colombie et dans d’autres pays, nous avons rencontré des personnes engagées dans la conservation de la nature et la sensibilisation à l’écologie, qui utilisaient de vieilles jumelles, voire qui n’en avaient pas du tout.» C’est ainsi que Mathias et sa femme ont eu l’idée de collecter des équipements d’observation usagés pour en faire don à des projets utiles menés dans des régions du monde défavorisées.

Pour donner vos jumelles ou longues-vues, rendez-vous sur: www.binoculars4charity.ch.

Pour en savoir plus sur l’action de BirdLife Suisse: www.birdlife.ch.