Armando Carlo Adamo a dirigé trois banques et a développé pour elles de nouveaux marchés, comme l’Amérique latine, connaît l’importance d’une bonne préparation dans la réussite d’un challenge. Aussi, lorsqu’il photographie dans des conditions extrêmes, il choisit avec soin son matériel. Embarquement pour un voyage tout en contrastes.

Première escale, Bangkok. La capitale de la Thaïlande, en plein été, frôle les 45°C, l’humidité y approche les 100%. Pas de quoi effrayer Armando Carlo Adamo cependant. « Pour mettre en image la mobilité, thème de mon dernier projet photographique, rien de mieux que Bangkok: la circulation y est intense, parfois chaotique, mais toujours très colorée. »

Deuxième escale, Mourmansk. En hiver, il n’est pas rare que la température avoisine les -30°C dans ce qui est la plus grande ville au monde située au nord du cercle arctique. A cette période, les nuits polaires s’avèrent interminables. Les touristes ne s’y pressent donc pas, comme le fait remarquer le guide au photographe, dès leur rencontre. « C’est justement pour cela que je suis là », lui confie alors malicieusement ce dernier.

Le contraste ne peut en effet être plus marqué. D’un côté l’effervescence colorée, les innombrables voitures et bateaux; de l’autre, des transports publics – seul moyen de transport accessible pour la plupart des locaux – qui affrontent des bourrasques de neige en pleine nuit.

Des lieux qui, pour tout matériel photographique, ont pour point commun de constituer un véritable enfer. « C’est pour cela que j’ai opté pour le Leica Q2. Il me semblait être parfaitement taillé pour affronter les pires conditions, et je n’ai pas été déçu. Je n’ai pas rencontré le moindre problème, sa résistance s’avère être à toute épreuve! »

Admirateur de célèbres photographes, comme Henri Cartier-Bresson, Joël Meyerowitz et Garry Winogrand notamment, tous utilisateurs d’appareils conçus et fabriqués par la marque de Wetzlar, Armando Carlo Adamo ne cache pas son attrait pour le matériel Leica. « Par le passé, j’ai utilisé des appareils d’autres marques. Mais désormais, mon choix est fait. J’apprécie les beaux objets, et Leica excelle en la matière. L’élégance des formes, la solidité de la construction, la noblesse des matériaux utilisés: je suis sensible à tous ces éléments qui ne sont pas des détails à mes yeux. » Pour preuve, son Q2 a été rejoint par un SL2, un M10 Monochrom et un M10-R!

« J’apprécie en outre la grande qualité des images produites par ces boîtiers et le fait que l’acte photographique soit une véritable expérience. Je pratique du reste uniquement en mode manuel: cela me permet de maîtriser l’ensemble des paramètres et me procure un très grand plaisir! » La série photographique produite par Armando Carlo Adamo entre Bangkok et Mourmansk, intitulée URBAN TRANSFER ephimeral narratives, atteste également de la pertinence de son regard de son indéniable sensibilité artistique.

Biographie

Armando Carlo Adamo, né à Lecco en Italie en 1965, a baigné depuis son plus jeune âge dans un environnement porté sur l’art. C’est pourtant dans le domaine bancaire qu’il exercera professionnellement avant d’opérer, en 2015, un choix du coeur: se consacrer à temps plein à la photographie, qu’il pratique depuis ses sept ans. Les nombreux voyages qu’il effectue lui offrent autant d’occasions de porter son regard sur les villes découvertes, leur architecture et la vie qui les anime.

Armando Carlo Adamo est titulaire d’un master en photographie professionnelle de l’académie John Kaverdash de Milan.

www.armandoadamo.com